La guerre des Ceccaldi : "Dallas dans les Hauts-de-Seine" (Journal du Dimanche)
dimanche 02 octobre 2005
J'inaugure une nouvelle rubrique : la "Guerre des Ceccaldi"...
Ce matin, le Journal du Dimanche, dans son cahier "Paris Ile-de-France" a publié un article sur l'affrontement entre Charles et Joëlle Ceccaldi : "Dallas dans les Hauts-de-Seine", "A Puteaux, la députée-maire est sommée de démissionner de l'Hôtel-de-ville... par son propre père". Le journaliste du JDD a interrogé Charles Ceccaldi. Les propos qu'il tient sur sa fille révèlent bien la mentalité du personnage :
"Elle ne veut pas démissionner comme je lui demande. Elle a pris la grosse tête. Les électeurs trancheront aux prochaines municipales, elle sera écrasée ! (..) J'ai été très malade ces derniers temps, mais j'ai vaincu la mort. Croyant que j'allais y rester, j'ai demandé à ma fille de me remplacer à la tête de la ville. Quand je suis revenu de l'hôpital, je me suis rendu compte que ces responsabilités ne lui avaient pas arrangé les méninges : elle a perdu les pédales. Je m'aperçois qu'elle est incapable d'administrer une commune telle que Puteaux. Je l'ai vue à l'oeuvre, elle est nulle ! (..) Elle reste ma fille, je ne l'ai pas rayée de mon testament. Nous, les Corses, on a l'esprit de famille. Mais politiquement, je la renie".
Ces propos sont bien ceux de Charles Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux pendant 35 ans, jugeant sa fille, qui lui a succédé en avril 2004. Tout cela est parfaitement lamentale. Dans l'article, il est dit que Joëlle Ceccaldi-Raynaud refuse de s'exprimer. Un proche déclare : "La situation est difficile à vivre pour elle. Il s'agit plus d'un problème familial et de santé que d'un problème poltique".
Si c'est un problème de santé, dans ce cas pourquoi, vendredi soir lors du conseil municipal, Joëlle Cecaldi-Raynaud a refusé d'envisager de retirer ses délégations à son père ? Charles Ceccaldi reste en effet maire adjoint chargé des finances, de l'urbanisme et du personnel municipal ; et il est aussi président des HLM de Puteaux ! Cette situation doit rapidement être tranchée, il en va de l'intérêt de la commune. Puteaux n'est pas la "chose" des Ceccaldi.
"La ville est paralysée par la crise actuelle", proteste ainsi Nadine Jeanne dans le Journal du Dimanche. La conseillère municipal a écrit il y a quelques jours sur son blog que la page Ceccaldi devait être tournée à Puteaux. Ce nouvel article, dans le JDD, montre qu'il y a effectivement urgence !