CHARLES CECCALDI VEUT REPRENDRE LA VILLE A SA FILLE (LE PARISIEN)
mercredi 28 septembre 2005
Charles Ceccaldi-Raynaud, dans une interview publiée ce matin en Une du Parisien des Hauts-de-Seine, affirme qu'il veut reprendre le poste de maire de Puteaux, à la place de sa fille Joëlle Ceccaldi. Celle-ci refuse. Répondant également aux questions du Parisien, elle affirme qu'elle n'a pas l'intention de retirer ses délégations à son père, niant l'information que j'ai donnée hier. Soit, mais dans ce cas, elle nous expliquera comment elle compter gérer la ville avec un adjoint chargé des finances, de l'urbanisme et du personnel qui exige sa démission ! Madame le maire, il ne s'agit plus d'essayer de sauver la face. Il s'agit d'agir dans l'intérêt de la collectivité. Nous attendons ce que vous avez à nous dire, lors du conseil municipal de vendredi (30 sept. à 19h).
Rappelons aux Ceccaldi que Puteaux n'est pas leur "chose". Leur affrontement met en péril la gestion de la commune. Cette histoire est ahurissante, mais elle révèle le système ceccaldi au grand jour. Et tout cela montre à quel point ce que j'écris sur MonPuteaux est même en dessous de la réalité.
Extrait de l'article du Parisien :
"(..) Dix-sept mois après avoir passé le témoin à sa propre fille Joëlle, l'ancien sénateur a décidé, contre toute attente et à l'âge de 80 ans, de…récupérer son siège. Quitte, s'il n'obtient pas satisfaction, à faire barrage à sa propre fille aux prochaines élections municipales. « J'ai été malade pendant six mois et j'ai vaincu la maladie, explique l'ancien maire Charles Ceccaldi-Raynaud. Je souhaite désormais reprendre mon poste de maire afin de mener à bien le mandat pour lequel j'ai été élu. J'ai proposé à ma fille de redevenir première adjointe, mais cela ne lui convenait pas. Je lui ai donc proposé de retourner devant les électeurs. Mais elle ne le souhaite pas non plus. Dans ces conditions, il se peut qu'il y ait deux listes de droite aux prochaines municipales et que la population tranche une fois son mandat terminé. » Lorsque son père lui a annoncé, il y a quinze jours, son intention de récupérer son siège de maire, Joëlle Ceccaldi n'y a d'abord pas cru. « Il est venu dans mon bureau en me disant qu'il attendait ma démission, raconte l'élue UMP. Ce n'est ni pensable ni possible. Je n'ai aucune intention de démissionner et j'ai réuni les membres de la majorité qui sont tous derrière moi. » (..)"
LA SUITE DANS LE PARISIEN DU 92