Un album photos sur les travaux du square Voltaire, en bas de Puteaux
Le square du 140 rue de Verdun, à Puteaux, toujours à l'état de friche

La députée-maire de Puteaux Joëlle Ceccaldi-Raynaud quitte le CES

Joëlle Ceccaldi-Raynaud quitte ses fonctions de membre du Conseil économique et social. La décision a été annoncée ce matin lors du conseil des ministres.

La maire de Puteaux et suppléante de Nicolas Sarkozy à l'Assemblée avait été nommée au CES au début de l'année, après avoir rendu son siège de député au président de l'UMP. Elle en avait hérité en juillet 2002 lorsque Nicolas Sarkozy était entré au gouvernement comme ministre de l'Intérieur.

Furieuse de n'avoir pas figuré sur la liste de l'UMP aux élections sénatoriales des Hauts-de-Seine en septembre 2004, Joëlle Ceccaldi avait refusé pendant plusieurs semaines de démissionner de son poste de députée, empèchant Nicolas Sarkozy de revenir à l'Assemblée. "Sarkozy même pas maître chez lui", avait titré le Canard Enchaîné !
Dans les derniers jours de décembre, la maire de Puteaux avait finalement cédé et une élection législative partielle a été organisée en mars dernier. Pas rancunier, Nicolas Sarkozy avait de nouveau choisi Joëlle Ceccaldi comme suppléante, lui obtenant par ailleurs une place au Conseil économique et social. La Presse avait alors parlé de "lot de consolation" (sic! sommes nous en République ?)

Quand Nicolas Sarkozy est redevenu ministre de l'intérieur dans le gouvernement Villepin, Joëlle Ceccaldi a repris sa place de députée. Comme elle ne pouvait pas sièger à la fois à l'Assemblée et au CES, elle a donc démissionné du Conseil économique.

Vous suivez toujours ???

Le plus étonnant dans cette histoire d'élections à répétition, c'est que jamais Joëlle Ceccaldi-Raynaud n'est passée directement devant les électeurs. Pour l'Assemblée, elle a toujours été la suppléante de Nicolas Sarlozy... et pour le CES, la décision a été prise par le gouvernement. Par ailleurs, rappelons qu'elle est devenue maire de Puteaux à la suite de la démission à mi-mandat de son père : c'est donc les 38 élus ceccaldistes du conseil municipal qui ont seuls désigné sa fille, et non pas les Putéoliens.

LES DETAILS DU DUEL SARKOZY/CECCALDI SONT DANS MON DOSSIER LEGISLATIVE 2005

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