12 rue Arago à Puteaux : en plein 14 juillet, le propriétaire essaye de rendre l'immeuble présentable avant la venue mardi d'un expert
jeudi 14 juillet 2005
"Une véritable effervescence" règne dans l'immeuble du 12 rue Arago, écrit Nadine Jeanne aujourd'hui sur son blog. L'élue socialiste de Puteaux révèle qu'à la suite du conseil municipal du 11 juillet, "4 à 5 ouvriers ont été envoyés pour effectuer en urgence des travaux".
"L'objectif est clair", écrit encore Nadine Jeanne : "rendre l'immeuble présentable avant la venue d'un expert prévue mardi prochain".
Qu'attend la mairie de Puteaux pour prendre les décisions qui s'imposent ?
Je vous ai parlé de cet immeuble, où une famille -une maman, son jeune enfant et sa tante- habite dans une pièce de 7,5 m2.
Lors du conseil municipal de lundi dernier, Nadine Jeanne a demandé à la députée-maire de trouver pour cette famille une solution de relogement. "Aucun logement n'est disponible" avait osé répondre Joëlle Ceccaldi-Raynaud devant l'assemblée réunie. Comment croire que sur les presque 5.500 logements HLM que la ville gère, pas un seul n'est disponible !!!! Il suffit d'aller faire le tour des résidences HLM de la commune pour s'apercevoir que des dizaines de boites aux lettres n'ont pas de nom. OUI, IL Y A BIEN DES LOGEMENTS HLM QUI SONT LIBRES A PUTEAUX. Alors pourquoi ce refus de venir en aide à une famille, avec un jeune enfant, qui habite dans une pièce de 7.5m2, dont les murs s'effondrent !??
La préfecture des Hauts-de-Seine est au courant de cette situation indigne
Sur son blog, Nadine Jeanne publie le contenu d'une lettre envoyée au préfet des Hauts-de-Seine, Michel Delpuech, pour demander "qu’un expert indépendant soit dépêché au plus vite pour établir un diagnostic précis de l’état de cet immeuble".
POUR RAPPEL : VOICI QUELQUES PHOTOS PRISES DANS CET IMMEUBLE FORTEMENT DELABRE DE PUTEAUX.
Comment peut-on laisser vivre des gens dans cette situation !!!? Rappelons que Puteaux est l'une des villes les plus riches de France et qu'elle a tous les moyens -matèriels et financiers- de régler ce problème immédiatement. C'est uniquement une question de volonté politique. La solidarité et la fraternité doivent enfin avoir un sens dans cette ville !
Christophe Grébert