Les chantiers de Puteaux : entre retards, résiliations et abandon..
vendredi 25 février 2005
- Le futur "palais" des sports (et ses piscines), sur l'île de Puteaux, est construit en zone inondable. En cours de route, les architectes ont dû revoir leurs plans afin de limiter l'enfouissement du bâtiment pour prévenir des crues exceptionnelles. Le conseil municipal, lors de sa séance du 3 février dernier, a pris en compte ces modifications, qui -avec l'aménagement de nouveaux espaces de restauration et de relaxation- entraînent une hausse d'environ 4% du coût du chantier. Le montant du marché pour l'entreprise Laine Delau passe de 22.720.442,87 euros à 23.774.648,08 euros, soit une augmentation d'un peu plus d'1 million d'euros.
- En 2001, le maire de Puteaux de l'époque, Charles Ceccaldi-Raynaud, avait lancé une consultation d'architectes pour la restructuration des locaux municipaux 3 rue Voltaire et 5 rue Ampère. Un avant projet sommaire, un avant projet définitif, puis un dossier de consultation d'entreprises ont été successivement adoptés en 2002 et 2003. Mais en 2004, le maire décide de tout arrêter : "des opportunités d'acquisitions foncières peuvent conduire à une adaptation du projet d'aménagement", justifie notamment la municipalité. En attendant, 8.983,20 euros devront être versés au maîtres d'oeuvre, pour rupture de contrat. 4 ans de procédures, pour finir par payer des frais de résiliation de contrat, pour au bout du compte : rien !
- Le projet de réhabilitation du Centre Médico social, lancé en juin 2002, avance aussi très très lentement. Le conseil municipal vient seulement d'adopter (lors de la séance du 3 février) le "dossier projet relatif à l'aménagement du centre médico social dans le bâtiment du centre Jean Wier". Cette lenteur est incompréhensible. L'estimation des travaux s'élève à 6 millions d'euros. 3 cabinets médicaux supplémentaires doivent notamment être créés. Ouverture en 2008 ? Juste avant les élections municipales ?
- Les projets de réaménagement du "palais" de la danse, au 10 rue Cartault, sont repoussés... à plus tard. Le marché lancé l'année dernière vient d'être déclaré sans suite par la maire. Joëlle Ceccaldi-Raynaud a demandé aux services techniques municipaux de procéder à de nouvelles études. Heuuu... ça commence à faire beaucoup non ?