A Puteaux, nous avons notre Bertrand Delanoë
dimanche 16 janvier 2005
Exceptionnellement, j'ai envie de mettre en avant un commentaire publié par Nice Guy. Il résume, je crois, l'opinion de beaucoup de Putéoliens :
"Certains souhaitent la venue d’une personnalité pour représenter le PS lors de la législative partielle afin de défier Nicolas Sarkozy.
Ce souhait est tout à fait défendable, mais est-ce une bonne chose pour les putéoliens ? Je n’en suis pas si sûr que çà.
Demandez aux blésois ce qu’ils pensent de leur ancien député-maire Jack Lang qui les a abandonnés après sa défaite aux élections municipales de mars 2001 pour se faire élire député dans une circonscription du nord de la France.
Et que dire de Jacques Chirac qui a utilisé la mairie de Paris comme tremplin pour atteindre l’Elysée. Pendant les mandatures de Chirac et Tiberi, un élu d’opposition, Bertrand Delanoë a travaillé dans la discrétion mais avec efficacité ; sa connaissance de Paris, des Parisiens et de leurs attentes lui a permis de présenter un programme et une équipe qui ont recueilli les suffrages d’une majorité de parisiens lors des élections municipales de mars 2001 et depuis les parisiens ne regrettent pas leur choix. Les louanges sont unanimes pour saluer son action ; même ses opposants reconnaissent sans ambages sa réussite dans de nombreux domaines à l’instar de la politique culturelle.
J’ai la faiblesse de penser qu’à Puteaux, nous avons notre « Bertrand Delanoë » en la personne de Nadine Jeanne. Putéolienne de longue date, conseillère municipale, elle connaît Puteaux, les putéoliens et leurs attentes. Ses propositions lors de ses dernières candidatures témoignent qu’elle a la tête sur les épaules et des idées empreintes de bon sens et même visionnaires.
N’est-ce pas elle qui la première a proposé l’enfouissement d’une portion de la Nationale 13 ? A l’époque, la majorité municipale UMP s’était gaussée de cette proposition et n’avait pas hésité à écrire qu’elle ruinerait la ville pour un siècle. Depuis, Madame Ceccaldi l’a reprise à son compte, ce qui prouve que cette proposition n’était ni loufoque, ni ruineuse.
N’est-ce pas elle qui a proposé la mise en place d’un Conseil consultatif de la Jeunesse ? Idée reprise quelques temps plus tard par Madame Ceccaldi et aboutissant au Conseil Communal des Jeunes (CCJ).
N’est-ce pas elle qui a alerté à maintes reprises la municipalité sur la nécessité de construire des crèches ? Après plusieurs années d’attentisme, Madame Ceccaldi vient de prendre conscience de cet impérieux besoin et nous promet la construction de nouvelles crèches.
Je pourrais continuer cette énumération à l’infini.
Si Nadine Jeanne était aux responsabilités, la gestion municipale serait toute autre.
D’une part, parce que les équipements dont nous avons besoin seraient construits depuis belle lurette et surtout parce qu’elle serait à la tête d’une véritable équipe où chacun aurait sa part de responsabilités.
Certains soulignent le ridicule de la multitude des photos de Madame Ceccaldi dans « Puteaux Infos », malheureusement, c’est le triste reflet de la gestion municipale où seule Madame Ceccaldi prend les décisions comme son père l’a pendant tant d’années ; le travail en équipe, la collégialité ou la délégation sont des notions totalement étrangères aux Ceccaldi.
Oui, je souhaite pour Puteaux d’un adjoint à la culture, qui tel Christophe Girard à Paris, libère les énergies et permette la profusion des idées qui sommeillent chez bon nombre de putéoliens.
Oui, je souhaite pour Puteaux d’un adjoint aux finances, qui tel Christian Sautter à Paris, diminue les dépenses fastueuses et superfétatoires et réalise les investissements nécessaires à la construction du Puteaux de demain.
Oui, Nadine, les putéoliens et les putéoliennes comptent sur vous pour animer cette équipe qu’ils appellent de leurs vœux pour la prochaine mandature afin que Puteaux ne soit pas seulement une ville où il fait bon dormir.
Je me doute bien qu’une campagne électorale, telle que vous les concevez, c’est à dire sur le terrain et pas dans les salons, soit très prenante et demande un grand investissement personnel ; mais j’apprécierais que vous reveniez sur votre décision et soyez candidate lors de la prochaine législative partielle.
NICE GUY"