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janvier 2005

Que se passait-il en janvier 2004 à Puteaux ?

En janvier 2004, "Puteaux infos", notre célèbre magazine municipal, publiait un article sur le sport à Puteaux. On y apprenait que notre commune comptait 7.844 personnes inscrites dans les clubs locaux. Pour une population de 40.000 habitants, bébés et vieillards compris, cela fait beaucoup ! A l'époque, nous soulignions cette énormité :

"On peut admirer la précision de ce chiffre... sauf qu'en additionnant des litres et des kilomètres, on obtient n'importe quoi et le comble, c'est que la mairie reconnaît en partie l'entourloupe au détour de quelques phrases sibyllines ("Il est possible que certains Putéoliens soient inscrits dans deux activités et qu’ils aient été comptabilisés deux fois" !!!). Dans l'introduction, la mairie ne mégote pas sur les couronnes de lauriers qu'elle se décerne : "La libération de places au profit des Putéoliens porte ses fruits. Jamais le nombre de Putéoliens inscrits dans les différentes activités sportives n’a été aussi important. Jamais de tels sommets n’ont été atteints".

Un autre chiffre énorme est diffusé en janvier 2004 par la mairie : 7.000 personnes auraient participé à la "galette pour tous". Ce fût en effet une cohue indescriptible :

"Dès 15 heures, les Putéoliens se pressaient en nombre devant l'entrée de la salle des colonnes pour déguster un morceau de galette offert non pas par le maire, mais grâce à nos impôts. Surveillants municipaux, brigade canine et employés filtraient attentivement l'entrée... Pas assez semble-t-il, puisque nous avons pu entrer. Ce n'est pas le cas de tout le monde : un jeune homme se présente devant la porte. Un agent de surveillance lui signifie que la galette est terminée. Le jeune homme lui répond qu'il vient chercher sa soeur. Réponse du Cerbère : "T'es qui toi pour vouloir rentrer dans la mairie ?". Le ton monte. Les gestes sont joints à la parole : le jeune est mis a terre. La police municipale intervient, devant des parents consternés et des enfants effrayés par la scène violente. Qui a commencé ? qui a porté les premiers coups ? N'y avait-il pas d'autres méthodes ? Le jeune méritait-il un tel châtiment et les Putéoliens un tel spectacle ?"

Surtout, en janvier 2004, plusieurs perquisitions sont menées à Puteaux, notamment à la mairie ! Dans un article publié le 16 janvier par le journal LE MONDE, nous en apprenions plus :

"La juge d'instruction de Nanterre (Hauts-de-Seine) Isabelle Prévost-Desprez a conduit, mercredi 14 janvier, une très longue perquisition à la mairie de Puteaux. La magistrate s'est rendue dans le bureau du maire, Charles Ceccaldi-Raynaud, également sénateur (UMP) des Hauts-de-Seine. Elle y a saisi plusieurs agendas, de même que dans le bureau de la première adjointe, qui n'est autre que la fille de M. Ceccaldi-Raynaud, Joëlle. Mme Prévost-Desprez, qui enquête sur des irrégularités commises lors de l'attribution de marchés publics, s'était déjà rendue, le mois dernier, au domicile parisien de M. Ceccaldi-Raynaud, ainsi que dans sa résidence secondaire en Corse, comme l'indiquait Le Parisien du 17 décembre 2003 (..) Mme Prévost-Desprez instruit deux enquêtes susceptibles d'inquiéter le maire de Puteaux, en sa qualité de président du Syndicat de chauffage urbain de la Défense (Sicudef), qui regroupe les communes de Courbevoie, Nanterre et Puteaux. La première, ouverte mi-2002 pour "corruption" à la suite d'un rapport de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), recoupe largement la seconde, déclenchée début 2003 pour "abus de biens sociaux" et qui s'est essentiellement nourrie des déclarations d'un intermédiaire luxembourgeois".

L'affaire est toujours en cours d'instruction.


Le trou dans le mur du parc du Moulin (suite...)

MurmoulinEn novembre dernier, je vous parlais du trou dans le mur du parc du moulin, sur le haut de Puteaux. 2 mois plus tard, comme vous pouvez le voir sur la photo ci-contre, le trou est toujours là. Il est simplement bouché par une jolie palissade verte ! Vraiment tip top ! :o) La mairie a relancé un appel d'offres aux entreprises. On en attend le résultat avec impatience. Espérons que la prochaine fois les ouvriers ne vont pas trouver du pétrole !


Revue de Web : à l'occasion du 60e anniversaire de la libération des camps, des politiques des Hauts-de-Seine témoignent sur leur blog

Sur leurs blogs, les hommes et femmes politiques des Hauts-de-Seine nous livrent leurs opinions. Ils se livrent aussi, parfois très personnellement. A l'occasion du 60eme anniversaire de la libération des camps nazis, ils ont publié des billets qui nous touchent, car ils nous parlent directement...

Jean Levain, le maire de Chaville, avait -dès la semaine dernière- annoncé les principaux rendez-vous commémoratifs.

Roger Fajnzylberg, l'ancien maire de Sèvres, apporte un témoigne terriblement émouvant :

"Si mes parents avaient eu la possibilité de vivre quelques années de plus, j'aurais pu me rendre à Auschwitz et à Birkenau, en leur compagnie. J'ai fait ce pélerinage en novembre dernier, là ou mon père fut, pendant près de 3 ans déporté, dans le cadre du premier convoi parti de Drancy, et arrivé le le 27 mars 1942. Ma mère étant déportée, à partir de Lodz, en Pologne (..)".

La conseillère municipale de Puteaux, Nadine Jeanne, qui est aussi prof de français dans un collège de Nanterre, cite Primo Levi :

"Face au Doktor Pannwitz qui s'apprête à lui faire passer un examen de chimie, Primo Levi perçoit soudain son statut de spécimen zoologique : "Son regard ne fut pas celui d'un homme à un autre homme ; et si je pouvais expliquer à fond la nature de ce regard, échangé comme à travers la vitre d'un aquarium entre deux êtres appartenant à deux mondes différents, j'aurais expliqué du même coup l'essence du Troisième Reich. Tout ce que nous pensions et disions des Allemands prit forme en cet instant (..)".

Enfin, Marie-Laure Meyer, l'adjointe au maire de Nanterre, nous interpelle : "Et si c'était nous ?" :

"Si les portes soudain au petit matin étaient enfoncées, Si nos enfants, nos parents âgés étaient tirés du lit, mal réveillés, à peine habillés, Si toute notre famille était poussée dans un camion militaire, débarquée sur un quai, enfermée dans un wagon de marchandises, Si enfin, à l'arrivée, après un voyage cauchemardesque de plusieurs jours, sans eau, sans toilettes, sans place pour s'asseoir ou se coucher, nous étions séparés, enfants, femmes et parents âgés d'un côté, hommes valides de l'autre, Et si plus jamais nous ne les revoyions... (..) Qu'aurions-nous fait ? Qu'aurions-nous été capables de faire ?"

Vidéosurveillance à Puteaux : l'aide du conseil général tient toujours (Le Parisien)

Le Parisien, dans son édition des Hauts-de-Seine, évoque le billet publié par Nadine Jeanne à propos du projet de vidéosurveillance dans notre commune :

"NADINE JEANNE, conseillère municipale socialiste de Puteaux, a annoncé que le conseil général reportait d'un an le délai de validité de la subvention allouée à la commune de Puteaux pour mettre en place les caméras de vidéosurveillance. La période de validité de cette subvention, votée le 25 octobre 2002, était comprise entre le 1 e r janvier 2003 et le 31 décembre 2004, explique Nadine Jeanne sur son blog (site Internet réactualisé quasi quotidiennement). Mais la délibération du conseil municipal de Puteaux concernant le marché de maîtrise d'oeuvre pour l'installation de la vidéosurveillance n'a été votée que le 16 juillet 2004. Et le démarrage des travaux est prévu pour 2005. Le conseil général a donc accepté de proroger d'un an la durée de validité de cette subvention. Le projet revu à la baisse Le projet de 2002 présenté au conseil municipal comprenait un ensemble de cent une caméras, un PC de supervision situé dans les locaux de la police nationale et un autre situé dans les locaux de la police municipale (avec enregistrement). Les 101 caméras devaient être placées dans des lieux publics : 42 dans des parkings (23 pour le seul parking de l'hôtel de ville !) ; 9 autour de la mairie ; d'autres encore dans les espaces de jeux pour enfants et dans les squares, aux abords des écoles, et dans le quartier Lorieux (6). Il était prévu d'en placer certaines à plusieurs carrefours, quai Dion-Bouton et rond-point des Bergères. Coût : 1,8 M€ (TTC) auxquels il faut ajouter 1,5 M€ (hors taxes) pour la mise en place d'un réseau de fibres optiques. Selon Nadine Jeanne, le projet a été revu à la baisse. Mais la mairie ne livre pour le moment aucune information sur le nombre de caméras et les lieux d'implantation finalement choisis".

(Publié le samedi 29 janvier 2005, dans le Parisien du 92)