La mairie de Puteaux soigne son village corse
Un potager pour l'école de la République, en bas de Puteaux

Revue de Presse : "La justice s'intéresse à la police municipale de Puteaux" (Le Parisien)

Le Parisien, dans son édition du 92, confirme l'information que je vous donnais dès mardi :

"LES AGISSEMENTS de la police municipale de Puteaux intéressent le procureur de la République de Nanterre. Ce dernier vient en effet de solliciter la commission consultative des polices municipales (CCPM) afin de faire effectuer des vérifications par l'inspection générale de l'Etat « suite à plusieurs anomalies qui lui ont été signalées ». La justice cherche notamment à déterminer les circonstances exactes qui ont poussé le 15 mai dernier des policiers municipaux de Puteaux à interpeller en pleine rue l'opposant socialiste Christophe Grébert alors qu'il venait... de photographier la roseraie municipale ! Dénonçant une « arrestation arbitraire », l'animateur du site monputeaux.Com, devenu depuis deux ans la bête noire de la mairie UMP de Puteaux, avait porté plainte. Et la brigade de sûreté départementale avait été chargée de l'enquête. Selon nos informations, les investigations n'ont pas permis de mettre en lumière d'éventuels dysfonctionnements de la police municipale. L'opposant socialiste a campé sur ses positions. De même que le responsable de la police municipale qui avait lui-même interpellé Christophe Grébert ce fameux 15 juin. Arguant de sa bonne foi, il affirme avoir tenu à faire respecter un arrêté municipal interdisant de prendre des photographies dans les parcs et jardins. Lors des auditions, chacun a minimisé son rôle sur les conditions de cette interpellation rocambolesque. Reste que les versions des deux hommes divergent totalement et qu'aucun témoin n'a assisté à la scène. L'enquête administrative de la commission consultative permettra peut-être d'apporter des éléments nouveaux, notamment sur le fonctionnement interne de la police municipale. « Au regard des éléments portés à notre connaissance, nous avons donné un avis favorable à ce qu'il y ait un complément d'enquête » confie le président de la CCPM, Claude Pernès".

L'affaire, rappelle LE PARISIEN, "avait à l'époque fait grand bruit. Le patron du PS des Hauts-de-Seine, Pascal Buchet, avait même alerté le préfet. « L'interpellation a été brutale, elle a lourdement choqué et humilié M. Grébert » dénonçait alors l'élu socialiste. « Vous m'avez fait part des problèmes rencontrés par M. Grébert qui a fait l'objet d'un contrôle d'identité de la part de la police municipale de Puteaux, ainsi que des insultes, menaces et provocations physiques dont font l'objet les militants socialistes lors de distributions de tracts sur les marchés de la ville de Puteaux, répond le préfet. J'ai donné toutes instructions utiles au directeur départemental de la sécurité publique des Hauts-de-Seine afin qu'une enquête soit diligentée. »

LIRE L'ARTICLE SUR LE SITE DU PARISIEN

JE VOUDRAIS DEJA SIGNALER QUE JE N'AI JAMAIS ETE ENTENDU PAR LA SéCURITé PUBLIQUE DES HAUTS-DE-SEINE, DEPUIS QUE J'AI DEPOSE MA PLAINTE LE 15 MAI 2004.
Par ailleurs, si, comme l'écrit Le Parisien, le responsable de la police municipale de Puteaux a effectivement expliqué aux enquêteurs qu'il m'avait interpellé parce que j'avais pris des photos de fleurs, tout le monde aura compris que le prétexte est à la fois mauvais et ridicule. J'ajoute que la maire UMP de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Rynaud, a effectivement pris un arrêté interdisant de prendre des photos dans la ville... mais elle l'a pris 48 heures APRES mon interpellation !!

Rappel des faits :
- Mon Interpellation en pleine rue sans aucun motif,
- Mon crime : avoir pris des photos de fleurs !
- Les organisations de policiers municipaux dénoncent la situation à Puteaux,
- Sur la réaction du PS et l'enquête ordonnée par le préfêt des Hauts-de-Seine,
- Sur le Harcèlement dont je suis victime.

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