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juillet 2004

Revue de Presse : "Joëlle Ceccaldi-Raynaud, l'ectoplasmique suppléante de Sarkozy" (Marianne)

marianeL'hebdomadaire Marianne publie dans son numéro 378 (semaine du 17 au 23 juillet 2004) une enquête sur "les députés qui font la loi et ceux qui font autre chose : bourreaux de travail.... et tire-au-flanc". "Si l'Assemblée nationale compte des travailleurs de force, l'absentéisme y fait pourtant rage : une centaine de "déserteurs" sèche régulièrement les débats. Une réforme s'impose. Et vite", écrit le magazine de Jean-François Kahn.

Marianne publie une série de portraits de députés à mettre "Au piquet !" pour leur absentéisme. Joëlle Ceccaldi-Raynaud, la députée-maire de Puteaux, y figure en première place (CLIQUEZ SUR L'IMAGE DE L'ARTICLE DE MARIANNE POUR LE VOIR EN GRAND) : "Elle est l'archétype même du député fantôme, inconnue des fonctionnaires de sa commission (les affaires étrangères). Joëlle Ceccaldi-Raynaud ne peut se prévaloir d'aucun rapport, d'aucune initiative de proposition de loi. Sa raison d'être à l'Assemblée : elle est la suppléante de... Nicolas Sarkozy ! Son père, le sénateur et ex-édile de Puteaux, Charles Ceccaldi-Raynaud (c'est d'ailleurs "fifille" qui lui a succédé à la mairie), "l'a imposée à Nicolas", plaide, pour se dédouaner, l'entourage du ministre des finandes. Seule certiitude : "sa" suppléante n'arrache à Sarkozy que des soupirs exaspérés (..)".


La députée-maire UMP de Puteaux Joëlle Ceccaldi-Raynaud ne considère plus comme un injure d'être comparée à Jean Tibéri

Comme prévu le conseil municipal de Puteaux s'est réuni ce soir. Mais une question concernant Monputeaux.com a été retirée de l'ordre du jour : la députée-maire devait demander aux élus de l'autoriser à porter plainte pour diffamation contre mon site pour l'avoir comparer à Jean Tibéri !
A la réflexion, Joëlle Ceccaldi-Raynaud a retiré son projet de plainte : la députée suppléante de Nicolas Sarkozy ne considère plus comme une injure d'être comparée à l'ancien maire UMP de la capitale !
Alors que les relations entre l'UMP et la famille Ceccaldi-Raynaud ne sont déjà pas au beau fixe, cette plainte aurait pourtant parachevé le ridicule.

Au cours de ce même conseil, une motion a été votée par la majorité municipale selon laquelle notre commune était placée "sous la menace d'un groupe terroriste corse appelé Resistenza" et que "le procureur de Bastia" serait informé de ce fait. Charles et Joëlle Ceccaldi-Raynaud ont annoncé qu'ils allaient chacun porter plainte à titre individuel, sans que personne dans le public ne comprenne de quoi ils parlaient. Jamais ces gens ne prennent de vacances ? Le délire continue !


Revue de Presse : "La guerre des sites Internet à Puteaux" (Le Parisien)

Le Parisien, dans son édition des Hauts-de-Seine, publie ce matin un article sur ce qu'il appelle "La guerre des sites Internet à Puteaux" !
"Ce soir, écrit le journal, Joëlle Ceccaldi, la députée-maire UMP de la ville, demandera au conseil municipal l'autorisation de poursuivre en justice les sites monputeaux.com et forumputeolien.com (sans oublier... « le Parisien ») pour diffamation. Elle reproche à Christophe Grébert, l'un des auteurs des sites en question, d'avoir comparé les Ceccaldi aux Tiberi" (sic).

Ainsi donc voilà pourquoi la maire veut porter plainte contre moi, dans une double tentative -faire fermer mon site et faire taire toute critique citoyenne à Puteaux- : je l'aurai comparé à Jean Tibéri ! Mon dieu quelle horreur ! Rappelons tout de même au passage que les 2 sont du même parti ! Il est donc assez comique de voir Joëlle Ceccaldi, député-maire UMP suppléante à l'assemblée de Nicolas Sarkozy, se sentir diffamée parce que son nom est associé à celui de l'ancien maire UMP de Paris ! Je me ferai un plaisir de faire parvenir une copie de cette plainte, quand je l'aurai, à Jean Tibéri et à la fédération parisienne de l'UMP. Ils devraient être contents...

Pour le reste, je ne considère pas qu'il y a "une guerre des sites" à Puteaux. C'est une action militante pour plus de démocratie. Notre ville en a besoin... il suffit de lire chaque jour mon blog. Je n'invente rien. Et d'ailleurs, cette plainte de Joëlle Ceccaldi-Raynaud prouve qu'elle et son père Charles, avocat de formation, ne trouvent rien à me reprocher !

LIRE LE PARISIEN


ENQUETE : à Puteaux, le conseil municipal n'est annoncé que 5 jours à l'avance ! Qu'en est-il dans les autres communes des Hauts-de-Seine ?

Alors qu'en plein pont du 14 juillet, un conseil municipal est convoqué (vendredi 16 juillet 2004) à l'Hôtel-de-ville de Puteaux, je tenais à exprimer une nouvelle fois mon indignation :

La loi impose aux maires d'annoncer la tenue des conseils municipaux au plus tard 5 jours avant leur tenue... "Au plus tard", on a bien dit ! A Puteaux, le maire annonce donc la date des conseils QUE 5 jours avant et pas un de plus ! La loi est respectée... mais, dans notre ville, son esprit est détourné...

La municipalité de Puteaux prend en effet un malin plaisir à poster les dossiers aux élus de l'opposition depuis le bureau parisien du Louvre qui reste ouvert 24h/24h ! En les envoyant juste avant minuit, cela permet, tout en restant dans le délais légal (le cachet de la poste faisant foi), de retarder encore de 24 heures leur réception par les élus de gauche. En organisant le conseil le jeudi, la mairie gagne encore 1 jour : envoyés le vendredi soir à 23H59, les recommandés annonçant le conseil ne pouvent être récupérés par les représentants de l'opposition que le lundi matin... soit 3 jours avant la réunion, le jeudi suivant. Que de démarches perverses, n'est-ce pas, pour empêcher l'opposition de faire son travail !?

Bien entendu, les élus de la majorité eux sont prévenus bien avant...

En se comportant ainsi la mairie de Puteaux ne fait pas qu'"emmerder les socialo" : ne pas respecter l'opposition, c'est surtout ne pas respecter les règles démocratiques... Et manquer de respect à la démocratie, c'est insulter ceux qui se sont battus pour la gagner. Au final, ce sont tous les citoyens qui devraient se sentir choqués par ces manoeuvres indignes.

Rappelons que les élus de l'opposition ne sont pas rémunérés, contrairement au maire et à ses adjoints. Ce sont des gens comme vous et moi, qui ont des obligations professionnelles. Ils ne peuvent pas toujours se libérer du jour au lendemain. Ils n'ont pas toute la journée pour lire les nombreux dossiers abordés en conseil.
Or, l'élu de l'opposition en conseil, c'est celui qui pose des questions pertinentes, c'est celui qui titille les responsables... alors que les élus appartenant à la majorité restent le plus souvent silencieux... en tout cas à Puteaux. L'opposition est donc indispensable pour rappeler à la majorité ses engagements : elle est la garantie du bon fonctionnement démocratique d'une assemblée.

En annonçant le conseil que quelques jours avant, la mairie empêche aussi les simples citoyens de s'organiser pour venir assister aux séances : la majorité de Puteaux ne veut-elle pas qu'on sache tout ce qui se dit et se décide en conseil ? Ceux qui lisent "Puteaux infos" (le magazine municipal) savent que les résumés qui y sont publiés sont incomplets et incompréhensibles !

Bref... je réclame encore une nouvelle fois que la mairie de Puteaux fasse comme de nombreuses autres communes (LIRE CI-DESSOUS) : qu'elle publie un calendrier prévisionnel au moins semestriel, sinon annuel, des séances du conseil !

QUELLE EST LA SITUATION DANS QUELQUES AUTRES VILLES DU DEPARTEMENT DES HAUTS-DE-SEINE :

- Nanterre : le calendrier est fixé pour l'année, avec des adaptations. la date exacte du conseil est connue au moins 1 mois avant.
- Levallois-Perret : il y a un planning établi 6 mois à l'avance.
- Clichy : les conseils sont annoncés 1 mois à l'avance.
- Clamart : le conseil a lieu systématiquement le dernier mercredi de chaque mois.
- Courbevoie : la mairie transmet à l'opposition les dates des 3 conseils suivants.
- Rueil-Malmaison, : les dates du conseil sont programmées d'une séance sur l'autre.
- Boulogne-Billancourt : les dates du conseil sont fixées en décembre pour toute l'année suivante.
- Asnières : les dates sont connues pour l'année.
- Chatenay-Malabry : pas de calendrier prévisionnel.
- Suresnes, les dates sont annoncées 3 mois avant pour tout le trimestre suivant.

On le voit la situation de Puteaux (avec aussi Châtenay-Malabry !) est presque une exception dans notre département... IL FAUT QUE CELA CHANGE ! PLUS DE DÉMOCRATIE POUR PUTEAUX !