Revue de Web : "Puteaux, champ de bataille de la diffamation en ligne" (www.01net.com)
vendredi 11 juin 2004
Le magazine sur internet www.01net.com publie un article sur la plainte pour diffamation que la députée-maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, et les conseillers municipaux de la majorité ont décidé de déposer contre moi. Selon le magazine, ce cas de figure "se multiplie sur le web".
Extrait :
"Diffamation ou liberté d'expression sur Internet ? Entre la ville de Puteaux, représentée par son maire, Joëlle Ceccaldi-Raynaud (UMP), et Christophe Grébert, créateur du site monputeaux.com, le débat n'est pas encore tranché. L'édile s'apprête à déposer plainte contre le site Internet au nom de la ville de Puteaux. Il est reproché au webmaster d'avoir diffusé sur son site des extraits d'un article, publié le 26 avril dernier dans les pages nationales du quotidien Le Parisien. Le texte reprenait les déclarations d'une ex-employée de la ville qui mettait en cause les conditions de passation d'un marché public à Puteaux. Et que la Mairie juge diffamatoire. « Nous n'avons rien contre Internet, déclare Charles Ceccaldi-Raynaud, sénateur-conseiller général, père de l'élue, et ancien maire de Puteaux. Mais il s'agit d'un avertissement pour ce site dont nous avons toléré depuis deux ans les critiques à la limite de la diffamation. Or, aujourd'hui, nous sommes en face de propos de corruption [sic], dont on reprend les accusations sans vérification. Et, puisque nous le faisons à l'encontre du Parisien, il serait injuste que nous ne le fassions pas contre quiconque ayant repris ces affirmations. »
Christophe Grébert confirme tout l'intérêt que porte la municipalité de Puteaux à son site Internet. « Il a déjà été fait mention par le passé, dans des délibérations du conseil municipal, de frais d'avocats engagés pour traiter mon dossier », affirme-t-il. Pour cet internaute, Putéolien d'adoption, militant socialiste, c'est bel et bien « la liberté d'expression et l'usage citoyen du média Internet qui sont mis en cause. On m'attaque pour avoir porté atteinte à l'honneur et à l'image de la commune. Mais je pense au contraire faire avec ce site un vrai travail de participation citoyenne. »
Lire l'intégralité de l'article sur le site www.01net.com
Quelques remarques par rapport aux déclarations de Charles Ceccaldi-Raynaud dans cet article :
- Je m'étonne que cela soit encore Charles Ceccaldi qui réponde aux journalistes à la place de Joëlle. A-t-on changé de maire à Puteaux, oui ou non ?!
- Charles Ceccaldi affirme n'avoir rien contre internet, alors que depuis 2 ans je suis, en tant qu'animateur d'un site internet citoyen, soumis à un harcèlement permanent de la part de personnes qui se réclament de lui. Il ajoute -trop aimable !- qu'il me "tolère" : lui a-t-on signalé qu'on n'était plus sous l'Ancien Régime et que la lettre de cachet n'existait plus ?
- En tant que citoyen de Puteaux, je conteste totalement le fondement de cette plainte : je n'ai jamais diffamé ma ville que j'aime et que je défends. Je revendique en revanche totalement le fait d'avoir critiqué la gestion d'une majorité municipale qui depuis 35 ans (tant que ça) n'a finalement pas fait grand chose pour ma commune. Je démontre chaque jour ce que je dis, sans que jamais, depuis 2 ans, Charles Ceccaldi n'ait pu -malgré plusieurs avocats engagés sur la question- faire aboutir une quelconque plainte contre moi.
- Je voudrais que Joëlle Ceccaldi-Raynaud, et non pas son père qui n'est plus maire, s'exprime publiquement sur ces sujets, elle qui a affirmé le jour de son élection : "mon père, c'est mon père, et moi, c'est moi" ! Or, quand un journaliste l'appelle, son cabinet est systématiquement aux abonnés absents. C'est vrai qu'elle passe maintenant toutes ses journées sous la tente...