J'ai été "interpellé" sans motif par la police municipale de Puteaux. Je porte plainte pour abus de pouvoir
samedi 15 mai 2004
Je reviens du commissariat de Puteaux, où j'ai déposé une plainte pour entrave à la liberté de circuler et abus de pouvoir. Ce qui vient de m'arriver est incroyable dans une démocratie :
Je me baladais tranquillement boulevard Richard Wallace, quand de l'autre côté du trottoir je vois l'ancien maire Charles Ceccaldi faire de grands gestes dans ma direction. Au début je ne comprends pas. Après coup je réalise qu'il s'agissait de gestes de menace. 2 personnes qui l'accompagnaient foncent sur moi et me bloquent. Comme je veux partir, l'homme le plus costaud (+1m80 et +de 100 kilos), en uniforme de la police municipale, me plaque de tout son poids contre un arbre. Quelques minutes plus tard, une voiture de la police municipale arrive. En descendent, 4 policiers municipaux. Ils m'entourent. L'un d'eux me dit que je dois me soumettre à un "contrôle de police", que je suis en état "d'interpellation". Je demande quel délit j'ai commis : pas de réponse. Je leur demande leur identité : pas de réponse. Comme je demande aux passants de m'aider, d'appeler la police nationale, le même policier municipal me dit : "c'est du trouble à l'ordre public".
A aucun moment, les policiers municipaux me disent pourquoi je suis arrêté. La police nationale arrive enfin... les policiers municipaux s'écartent. Je suis sauvé !
Je me rend aussitôt au commissariat de police (nationale), où j'ai donc déposé plainte.
Je dois dire que j'ai eu très peur. Ce nouvel évènement montre que rien n'a changé à Puteaux : Charles Ceccaldi considère la police municipale comme "sa" police... et les opposants comme des ennemis à... harceler.