Il y a tout juste 3 ans, en septembre 2003, Charles Ceccaldi-Raynaud le maire de Puteaux, comme la loi l'y oblige, organise une réunion publique sur le projet de Plan Local d'Urbanisme. La réunion se déroule le 8 septembre au "palais" des congrès. Je m'y présente, mais des "gens" m'empêchent d'entrer.
De retour chez moi, je réagis à chaud sur mon site :
"Quand j'ai voulu entrer dans le palais des congrès, où se tenait la réunion, une demi douzaine d'agents municipaux (agents de sécurité et gens louches en civil) m'ont barré le chemin et poussé vers la sortie... J'ai bien failli être renversé, ma veste arrachée. La scêne était franchement violente. "Votre présence n'est pas souhaitée", m'a-t-on ensuite uniquement expliqué.
Tout cela s'est passé devant plusieurs dizaines de personnes qui n'en revenaient sans doute pas de ce spectacle honteux offert par la mairie ! "Je suis militant UMP et je ne suis pas d'accord avec ça. Laissez le entrer !" lance outré un homme dans la foule...
"Enfoiré" m'a notamment lancé le chauffeur du maire Charles Ceccaldi Raynaud... "Salopard" m'a (re-)dit le 4eme adjoint au maire (tout cela devant plusieurs témoins, dont des policiers nationaux !).
L'ambiance était électrique. Je ne pesais pas bien lourd (surtout ce soir) face à cette déferlante de haine.
Quand la police nationale est arrivée sur les lieux, les gros bras du maire se sont un peu calmés, mais les insultes se sont poursuivies, preuve du grand sentiment d'impunité de ces gens".
2 jours plus tard, le 10 septembre 2003, Le Parisien des Hauts-de-Seine publie l'article suivant :
"L'opposant à nouveau expulsé"
CHRISTOPHE GRÉBERT, l'animateur du site contestataire monputeaux.com, a, lundi soir, été expulsé manu militari du palais des congrès de Puteaux alors qu'il tentait de rentrer pour assister à une réunion publique, organisée par la mairie, sur le plan local d'urbanisme. En juillet déjà, le militant PS s'était vu refuser l'entrée de l'hôtel de ville le soir du conseil municipal. « Je l'admettrais avec plaisir s'il ne provoquait pas la colère d'un certain nombre de gens, a expliqué, lundi soir, le maire UMP de Puteaux, Charles Ceccaldi-Raynaud. Je ne peux pas prendre cette responsabilité pour lui et pour sa propre sécurité. C'est pourquoi je lui ai conseillé de demander la protection de la police nationale. » « Les seuls qui m'aient menacé, jusqu'à maintenant, sont des proches du maire et il n'a qu'un mot à dire à ces personnes pour les calmer », fait remarquer, de son côté, Christophe Grébert. Quant à Charles Ceccaldi-Raynaud, il considère que « cela ne représente même pas un incident de parcours ».
3 ans après, le PLU de Puteaux est toujours à l'état de projet...