2002 Flux

Les 4 ans de MonPuteaux.com : "fête au village" (2)

Jaurestravaux1Jaures2Le 1er mai 2002, j'ouvrais donc MonPuteaux.com. Un forum pour discuter entre Putéoliens, des liens, des photos de la ville... et une première "UNE" consacrée aux travaux de réaménagement de la rue Jean Jaurès. Les sujets en mai et juin 2002 sont très "fête au village". Rien d'agressif dans mes propos. Juste la volonté de rendre compte de tout ce qui se passe dans ma ville. A l'époque je n'imaginais absolument pas que la majorité municipale UMP allait se déchaîner contre moi ! J'étais très naïf.

Pour faire connaître mon site, je distribue des affichettes. MonPuteaux enregistre ses premiers visiteurs. Flo est l'un d'eux :

"Je me souviens la première fois que j'ai fait connaissance avec monputeaux.com, c'était boulevard Richard Wallace, Christophe pour faire connaître son site avait collé des "stickers". Par curiosité je me suis connecté. si tout d'abord j'ai été déçu par le graphisme, j'ai été immédiatement séduit par le contenu enfin quelqu'un s'intéresse à la vie de notre ville. Un nouveau point de vue hors de la propagande officielle de la dynastie en place. Mon esprit de liberté était satisfait.
Très rapidement les ennuis ont commencé pour le perturbateur "Grebert" et tout cela à cause de palmiers et oui la municipalité n'a pas supporté que Christophe parle de la décision du maire de l'époque de supprimer le stationnement dans la seule artère commerçante de puteaux et de remplacer les places de stationnement par des palmiers.
Rappelons que la rue venait d'être entièrement refaite avec trottoirs en granit et nouvelles places de stationnement aussitôt supprimées. Un événement digne de faire la une de l"émission de Jean-Pierre Pernot.
Mal en a pris à la municipalité, attaqué de toute part, humilié, privé de ses droits de citoyen... Christophe a lutté. Et plus les attaques étaient virulentes, plus l'audience du site monputeaux.com a augmenté. La justice a fini par donner raison à ce Putéolien qui à décider de l'ouvir.
Monputeaux.com est mondialement connu.
Un semblant de démocratie semble s'installer à Puteaux
Honneur à toi Christophe.
Flo"


Le 4e anniversaire de MonPuteaux.com (1)

Monputeaux1

Le 21 avril 2002, à 19h59, je suis comme beaucoup de Français devant ma télé. J'attends le résultat du 1er tour de l'élection présidentielle. 20h, le choc : Le Pen est 2e, derrière Jacques Chirac. Lionel Jospin est 3e. Le candidat PS est éliminé du second tour. Tout se joue à quelques dizaines de milliers de voix. Je suis effondré.

En citoyen lambda, je ne rate jamais un scrutin électoral. Je vote. Pour moi, c'est plus qu'un droit : c'est un devoir. Mais ce soir là, je réalise que cela ne suffit pas. Je décide de m'engager, de m'inscrire dans un parti, parce que -selon l'article 4 de la constitution de la 5e République- "les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage". Autrement dit, c'est là que tout se joue et se décide. C'est là qu'il faut être pour participer activement à la vie démocratique du pays, c'est là qu'on peut agir pour changer les choses.

Le 22 avril, par engagement citoyen je décide d'adhérer au PS en simple militant de base. Ce que je suis resté depuis. Mais cela ne me suffit encore pas. Je veux mener une action concrète. Je crois à la responsabilité individuelle et à la démonstration par l'exemple. Si un citoyen a peu de poids sur les débats nationaux, il peut plus facilement agir sur le terrain local.

C'est ainsi que me vient l'idée de créer un site pour parler de ma ville, "faire circuler l'information locale et créer du débat". Je vais m'inspirer des rares sites locaux qui existaient alors, comme celui de Loïc Lofficial à Elancourt, dans les Yvelines... et surtout des premiers "Carnets Québecois" : Québec urbain, puis un peu plus tard l'excellent Carnet de Ste Adèle, de Luc Millette, que je considère comme mon cousin d'Amérique !

Le 1er mai 2002, j'ouvre monputeaux.free.fr, en écrivant :

"Si grâce au Net, on peut dialoguer avec des personnes du monde entier... cela devrait aussi permettre de mieux se connaître entre voisins !!! Tout est à faire et à imaginer : entraide, rencontres amicales, démocratie locale...".

Tout est là.

Petit jeu : cherchez l'erreur dans le tout premier sommaire de MonPuteaux (cliquez sur l'image pour le voir en grand)

A SUIVRE...


Histoire : Puteaux sous les eaux ?

Inondations1910_12_republiqueIl y a tout juste 3 ans, en août 2002, je posais la question sur MonPuteaux.free.fr : Et si une crue catastrophique touchait la région parisienne ? De vieilles cartes postales sont publiées sur Bonjour de Puteaux pour nous rappeler la crue de 1910.

Tout au long du siècle dernier, des travaux ont été réalisés sur le bassin de la Seine pour éviter qu'un tel événement ne se reproduise : des barrages et de vastes bassins de rétention ont été construits en amont de Paris. Toutefois, l'homme ne peut pas grand chose face aux grandes catastrophes naturelles... et plus encore aujourd'hui qu'en 1910, une crue de la Seine aurait des conséquences humaines et économiques considérables.
C'est le travail de la DIREN (direction régionale de l'environnement d'Ile-de-France) de prévoir et d'annoncer les risques d'inondation. Sur son site, vous pouvez trouver des informations et des cartes. C'est l'une de ces cartes que j'ai publié il y a 3 ans, celle des plus hautes eaux connues sur Puteaux.

PuteauxcrueIl ne s'agit pas des zones inondables... mais des zones qui ont par le passé été déjà inondées. Cette carte correspond donc à un "scénario déjà observé mais toujours susceptible de se reproduire à l'identique, voire en plus grave", explique le document de la DIREN.
Si vous habitez les quais, les rues Voltaire, Gehard, Benoit Malon, des Pavillons ou Arago... sachez qu'en cas de grande crue... vous avez un risque d'avoir les pieds dans l'eau !


Il y a 3 ans : le maire de Puteaux prend un arrêté liberticide

Conseil230702_1C'était il y a 3 ans, en août 2002 : après seulement 3 mois d'existence, MonPuteaux.com subit pour la première fois les foudres du maire, Charles Ceccaldi-Raynaud.
Celui-ci, dans un arrêté daté du 8 août 2002, interdit à tout Putéolien de pénétrer dans la salle du Conseil municipal avec un appareil photographique. Raison invoquée pour justifier cette interdiction : si une photo était prise, le flash de l'appareil pourrait gêner le travail des élus.
Je dois malheureusement avouer que cette limitation de la liberté du citoyen putéolien à se balader avec un appareil photo (y compris dans sa mairie) est de ma faute.
En effet, lors du Conseil municipal du 23 juillet 2002, du haut de la tribune du public, j'ai photographié de loin mes élus (voir la photo du délit ci-dessus). Je précise que cette photo a été faite sans flash. Sur le moment, personne n'a remarqué que j'avais prise une photo... preuve que cela n'a gêné en rien les débats. C'est seulement lorsque je l'ai publiée sur mon site qu'une personne (anonyme) m'a envoyé un e-mail pour m'expliquer que j'avais "dérogé au droit" en prenant ce cliché.
Je ne savais pas que photographier ses élus en train de travailler était mal ! d'autant qu'une réunion du Conseil municipal est non seulement accessible au public, mais qu'aussi par tradition républicaine elle se tient "toutes portes ouvertes, afin que rien ne soit décidé en cachette".

"En assistant aux Conseils et en vous en parlant ensuite sur ma page perso, suis-je en tort ?, questionnaire-je alors... Ma démarche n'est-elle pas parfaitement civique et ne devrais-je pas plutôt recevoir des louanges de la part de nos représentants élus ? Tout ce qui peut contribuer à faire connaître les délibérations municipales est bon pour la démocratie locale. Et je suis fier d'y participer désormais. Tout cela valait-il un arrêté municipal ? Que craint-on ? Quelle menace je représente ? Ce qui gêne peut-être, c'est qu'un simple citoyen se permette d'exercer son droit le plus normal et le plus défendable : la liberté d'expression".

RELIRE L'ACTUALITE DE PUTEAUX EN 2002 ET 2003